Atomes ultra-froids
Par le refroidissement d’atomes ou d’ions soigneusement préparés à des températures approchant le zéro absolu, un régime est atteint où les effets quantiques sont assez importants relativement pour affecter visiblement les atomes. Le montage expérimental peut être contrôlé précisément pour générer des réseaux d’atomes et observer certaines interactions spécifiques, menant à des observations pratiques de questions théoriques complexes.
Mesures à flux ultra-faibles
Un seul atome génère très peu de fluorescence, avec des flux parfois aussi bas que quelques photons par seconde, et ne peut pas être excité à haute puissance, car l’échantillon serait perturbé, causant alors la perte des états quantiques préparés très soigneusement. De plus, certaines mesures nécessitent des fréquences d’imagerie très élevées, ce qui complique le problème que constitue un signal faible.
Des performances accrues de comptage de photons
Avec une injection de charges (CIC) moindre, la source principale de bruit dans les caméras EMCCD, une caméra de Nüvü peut atteindre un gain EM allant jusqu’à 5000, alors que les EMCCD habituelles se limitent à 1000. Ce gain supérieur, alimenté par les composantes électroniques brevetées Nüvü, est crucial dans le but d’obtenir les meilleures performances de comptage de photons et permet la détection de plus de photons réels.
Ces composantes électroniques permettent aussi d’opérer le capteur plus rapidement et d’obtenir des fréquences d’imagerie plus élevées ou d’employer des modes de lecture spécifiques pour atteindre des temps d’exposition très bas. De cette façon, Nüvü atteint à la fois les fréquences d’imagerie et la sensibilité nécessaires pour obtenir des images de haute qualité dans ces conditions.
Démonstration: Étude de gaz quantiques
Prof. Selim Jochim et Prof. Fred Jendrzejewski de University of Heidelberg, une tête de file dans la recherche en physique quantique, effectuent tous deux des recherches sur les gaz quantiques. En utilisant la HNü512 de Nüvü, avec l’injection de charge (CIC) la plus faible disponible et des performances en comptage de photons améliorées, ils ont complétés leurs observations de phénomènes quantiques jusqu’au détail de l’atome individuel, pavant ainsi le chemin pour de futurs développements en informatique quantique.
Ions piégés
Pour pouvoir développer des ordinateurs quantiques, il faut d’abord mieux comprendre son unité d’information de base, le bit quantique, ou qubit. Il est possible de préparer plusieurs ions de sorte qu’ils se retrouvent dans un état superposé, où ils se comportent ainsi comme des qubits, et de les piéger dans un potentiel d’onde stationnaire pour former une chaîne d’ions. Cette chaîne peut s’utiliser comme registre pour tester des opérations et des algorithmes, permettant d’approfondir notre compréhension de l’informatique quantique et au bout du compte d’étendre des principes à des unités de traitement plus grandes.
La détection à flux faible, un défi
Étant donnée la courte durée de vie de certains ions, il est crucial d’obtenir des images de haute qualité en peu de temps d’exposition, ce qui peut s’avérer difficile à cause du bruit de lecture. C’est un défi d’autant plus pertinent que beaucoup d’ions émettent dans l’UV, une région où l’efficacité quantique des caméras est typiquement inférieure.
Un meilleur RSB avec des temps d’expositions moindres
Nüvü offre de multiples solutions UV pour améliorer l’efficacité quantique dans les longueurs d’onde UV jusqu’à 150 nm, améliorant grandement la qualité des mesures à ces longueurs d’ondes. Grâce à la multiplication des électrons dans l’EMCCD, le bruit de lecture effectif s’en trouve négligeable, et avec le CCCP de Nüvü, la deuxième plus important source de bruit, l’injection de charge (CIC), s’en trouve significativement réduite. Ceci permet un rapport signal sur bruit (RSB) plus élevé, même pour des temps d’expositions extrêmement courts.